Je ne sais pas vous, mais moi j’ai dans la tête comme un grand « shaker » qui n’arrête pas de « secouer » !
Dedans s’y agitent tout un tas de mots ou autres concepts vus, lus, entendus : « Pouvoir d’achat en baisse, pénurie d’eau, sécheresse, frugalité heureuse (1), ralentir, prendre soin de soi et de la planète, simplicité volontaire et autre sobriété heureuse, minimalisme… ». Et ailleurs : « la planète ne risque rien, seule l’humanité risque de disparaître ».
Et quand tout ça s’est bien bousculé, me revient un reportage entendu il y a longtemps, enregistré dans les favellas du Brésil. Il s’agissait d’aider des jeunes filles y habitant à reprendre la main sur leur façon de consommer, en les aidant à identifier la différence entre « Envies » et « Besoins », puis à s’en faire une règle de comportement : comme chacun sait, une envie peut-être différée, voire supprimée, et un besoin, lui, a vocation à être satisfait.
Mais, me direz-vous, tout le monde ne met pas le curseur au même endroit !!!
Et oui ! Tout le monde ne met pas le curseur au même endroit….
Cependant, prendre conscience de la différence entre les deux, choisir de privilégier les seconds plutôt que les premières, peut sans doute changer plus de choses que l’on croit de prime abord !
Et si quelques-uns commencent, d’autres suivent… Quelle utopiste je fais !
Pourtant, quelqu’un a dit que pour initier des bouleversements, il suffisait que … seuls cinq pour cents des gens s’y mettent ! Alors ? Qu’est-ce qu’on attend ?
Chantal
(1) Mouvement d’architecture frugale et aménagement des territoires visant à faire mieux avec moins.
