Mes produits :
- Pâtes bio et fermières au blé dur, au sarrasin, au seigle (lasagnes, rubans, torsades,moustaches)
- Farine et semoule de blé dur
- Farine de petit épeautre et farine de sarrasin
Fils d’agriculteurs, puis animateur pour le CIVAM (Centres d’initiatives pour valoriser l’agriculture et le milieu rural), je commence un parrainage au sein de la ferme biologique de la Vacherie, située à Saint-Léger de la Martinière, près de Melle, chez Claire Bastien et Etienne Gautreau, où mon projet prend forme.
C’est tout simplement parce que je désirais faire des choses simples, et locales, que l’idée de faire des pâtes m’est venue ! Cela signifiait pour moi :
- Élaborer des denrées alimentaires simples et accessibles. Je fabrique donc différentes sortes de pâtes ( lasagnes, rubans, torsades) et de farines (blé dur, petit épeautre, seigle) dont la mouture est réalisée sur un moulin à meule de pierre..
- Cultiver selon les principes de l’agriculture biologique (sans OGM, sans pesticides ni engrais de synthèse) :
- Porter un projet à taille humaine : Aujourd’hui, ma ferme compte 19 ha convertis à l’agriculture biologique.
- Diminuer les déchets (pas de suremballage, emballage papier, vrac favorisé).
- Limiter l’usage de pétrole : plastique, carburant… (diminuer l’usage du tracteur, commercialiser au plus près…).
- Travailler en partenariat…J’ai, entre autre, accompagné d’une équipe, planté des haies, une première fois en février 2017, et une seconde fois, le 8 janvier 2019, avec l’aide précieuse des élèves du Lycée Agricole Jacques Bujault.
En 2014, premier semis de blé dur et première fabrication de pâtes à l’engrain (ou petit Epeautre).
Et, depuis 2016, l’aventure se précise : production d’une partie des céréales(blé dur), meunerie, stockage du grain, terres, achat d’une extrudeuse (pour donner la forme désirée à mes pâtes), d’un moulin (pour produire mes propres farines et semoules) … Tout se met en place progressivement afin que toutes les étapes, du grain à la pâte, se fassent dans un rayon de moins de 10 kilomètres.
En octobre 2019, Virginie me rejoint pour assurer quasiment une journée de fabrication et d’ensachage par semaine.
Alors ? Les pâtes ? Et bien, c’est en mélangeant simplement la semoule semi-complète et l’eau qu’elles prennent forme avec l’extrudeuse. Puis, elles sont séchées pendant plus de 20 heures à basse température (30°C). Cette méthode permet de préserver les arômes et les qualités nutritionnelles.
Pour ce qui est de la commercialisation, je peux choisir mes partenaires. Alors, le maître-mot est « local », AMAP ou magasins.
Et l’avenir ? Que chaque consommateur choisisse de remettre l’alimentation de qualité au coeur de son budget, et soutienne les petits producteurs en achetant localement. Et… Que d’autres s’installent !
Mathieu MALLET