Car, on en parle de plus en plus ! Ils disparaissent vite, très vite ! Des études récentes révèlent que la population des insectes volants a diminué de 80% en Europe et que cette hécatombe est constatée aussi dans les autres régions du monde. Entre autres pollinisateurs, les abeilles domestiques et sauvages sont particulièrement touchées.
Or, la diminution du nombre d’insectes est dramatique à cause de ses conséquences néfastes sur le fonctionnement de nombreux écosystèmes. En effet, sans la pollinisation par les insectes, c’est la production de nombreux fruits et légumes qui s’effondre, et l’homme ne parviendra pas à remplacer ce service indispensable qu’ils nous offrent gratuitement.
Plusieurs causes à cette situation :
- Disparition de leurs habitats par une artificialisation des surfaces (urbanisation, emprise agricole).
- Raréfaction de leurs ressources alimentaires naturelles (fleurs sauvages, plantes messicoles, haies, prairies naturelles) remplacées par les monocultures de l’agriculture intensive qui, en plus, pulvérise herbicides et pesticides.
- Inconscience des firmes agrochimiques et des gouvernements, plus soucieux des profits liés à la mondialisation que de l’effondrement de nos écosystèmes. Alors, que faire ? Offrir aux pollinisateurs (et aux autres insectes) le gîte et le couvert. Plantez des fleurs (lesquelles?) dans votre jardin pour avoir des floraisons qui s’étalent du printemps à l’automne et offrez-leur le gîte où ils pourront établir leur nidification et élever leur progéniture. L’hôtel à insectes est une bonne solution, privilégiez les bûches percées et les tiges creuses (bambous, cannes) qui constitueront des lieux de nidification pour les abeilles solitaires, pollinisateurs très actifs. Hôtel à insectes :Celui-ci est en place aux serres municipales de Montmorillon.
Bûches percées et tiges creuses :
Les trous operculés contiennent les larves d’abeilles solitaires qui vont éclore au prochain printemps.
Pensez à mettre les bûches à l’abri de l’eau et à les incliner vers le bas pour ne pas noyer les larves.